Carte Blanche Street Art

Le street art est – comme son nom l’indique – né de manière marginale dans la rue, et a réussi à se frayer un chemin jusque dans les galeries d’art et à devenir un art reconnu que l’on retrouve dans des endroits impensables il y a quelques années de cela. Il se développe dans un environnement urbain mais aime à se fondre dans tous les environnements où il s’exprime.

Au Maroc, le street art est en plein essor, autant dans sa forme endémique et instinctive que via des évènements organisés qui ont permis d’attirer quelques-uns des plus grands noms internationaux au royaume et de voir émerger des véritables signatures locales. Des évènements qui ont réussi à faire figurer certaines villes marocaines dans les meilleurs classements internationaux des destinations street art du monde. Cette forme artistique a démontré sa capacité à – non seulement embellir les lieux qu’elle investit – mais également à faire réagir, réfléchir et ouvrir le dialogue.

La ville de Rabat a fait le pari d’intégrer cette forme artistique dans son identité en lui donnant une place en or depuis plus de 5 ans avec le festival Jidar, toiles de rue que nous organisons. C’est donc dans un contexte de confiance mutuelle que le Musée Mohammed VI d’art contemporain – qui est un partenaire privilégié de notre festival depuis plusieurs années – a pensé à nous pour une carte blanche autour du street art dans sa programmation pour la première édition de la biennale de rabat et nous en sommes très honorés. En effet, le musée nous offre la possibilité de penser à une installation qui durera au minimum trois mois et qui sera abritée par un nouveau jardin public dont l’inauguration est prévue pour cette première édition de la biennale.

Nous imaginons une installation géante et multidimensionnelle sous forme de structures géométriques. 2 cubes de 3 mètres sur 3 et deux cimaises 4 mètres sur 3 qui seront confiés aux artistes en tant que support d’intervention artistique.

Ces structures pluridimensionnelles symboliseront ainsi, chacune, les facettes multiples que peut prendre l’art dans l’espace public. Ils symboliseront également l’échange et la communication que peuvent avoir deux artistes sans empiéter l’un sur les plateformes de l’autre. Les cubes et les cimaises se fondront dans leur milieu naturel du moment – le jardin Hassan II qui va les accueillir pendant 3 mois – mais seront pensés de manière à être mobiles et à pouvoir avoir une seconde vie artistique ailleurs, en étant par exemple déplacés par la suite dans d’autres lieux de la ville. A l’unité ou dans leur ensemble.

6 artistes, 2 cubes, 2 faces par artiste, 2 cimaises et un monde de possibilités de dialogue créatif entre des artistes qui viennent de backgrounds différents bien que tous sous le chapeau du street art : le graffiti, le figuratif, le géométrique et l’abstrait.

Pour cette première expérience de carte blanche, notre choix artistique s’est porte sur cinq signatures marocaines, qui vont ainsi accompagner l’artiste iconique américain Futura 2000 qui est invité spécial du Musée Mohamed VI pour cette première biennale de Rabat. Tous, auront le champ libre pour apporter – chacun à sa manière – leur empreinte artistique au cube 3m3 et aux cimaises.

Salah Malouli

Le street art est – comme son nom l’indique – né de manière marginale dans la rue, et a réussi à se frayer un chemin jusque dans les galeries d’art et à devenir un art reconnu que l’on retrouve dans des endroits impensables il y a quelques années de cela. Il se développe dans un environnement urbain mais aime à se fondre dans tous les environnements où il s’exprime.

Au Maroc, le street art est en plein essor, autant dans sa forme endémique et instinctive que via des évènements organisés qui ont permis d’attirer quelques-uns des plus grands noms internationaux au royaume et de voir émerger des véritables signatures locales. Des évènements qui ont réussi à faire figurer certaines villes marocaines dans les meilleurs classements internationaux des destinations street art du monde. Cette forme artistique a démontré sa capacité à – non seulement embellir les lieux qu’elle investit – mais également à faire réagir, réfléchir et ouvrir le dialogue.

La ville de Rabat a fait le pari d’intégrer cette forme artistique dans son identité en lui donnant une place en or depuis plus de 5 ans avec le festival Jidar, toiles de rue que nous organisons. C’est donc dans un contexte de confiance mutuelle que le Musée Mohammed VI d’art contemporain – qui est un partenaire privilégié de notre festival depuis plusieurs années – a pensé à nous pour une carte blanche autour du street art dans sa programmation pour la première édition de la biennale de rabat et nous en sommes très honorés. En effet, le musée nous offre la possibilité de penser à une installation qui durera au minimum trois mois et qui sera abritée par un nouveau jardin public dont l’inauguration est prévue pour cette première édition de la biennale.

Nous imaginons une installation géante et multidimensionnelle sous forme de structures géométriques. 2 cubes de 3 mètres sur 3 et deux cimaises 4 mètres sur 3 qui seront confiés aux artistes en tant que support d’intervention artistique.

Ces structures pluridimensionnelles symboliseront ainsi, chacune, les facettes multiples que peut prendre l’art dans l’espace public. Ils symboliseront également l’échange et la communication que peuvent avoir deux artistes sans empiéter l’un sur les plateformes de l’autre. Les cubes et les cimaises se fondront dans leur milieu naturel du moment – le jardin Hassan II qui va les accueillir pendant 3 mois – mais seront pensés de manière à être mobiles et à pouvoir avoir une seconde vie artistique ailleurs, en étant par exemple déplacés par la suite dans d’autres lieux de la ville. A l’unité ou dans leur ensemble.

6 artistes, 2 cubes, 2 faces par artiste, 2 cimaises et un monde de possibilités de dialogue créatif entre des artistes qui viennent de backgrounds différents bien que tous sous le chapeau du street art : le graffiti, le figuratif, le géométrique et l’abstrait.

Pour cette première expérience de carte blanche, notre choix artistique s’est porte sur cinq signatures marocaines, qui vont ainsi accompagner l’artiste iconique américain Futura 2000 qui est invité spécial du Musée Mohamed VI pour cette première biennale de Rabat. Tous, auront le champ libre pour apporter – chacun à sa manière – leur empreinte artistique au cube 3m3 et aux cimaises.

Salah Malouli

Un projet de cette envergure nécessite une expérience et une expertise particulières, voilà pourquoi il a été confié à l’équipe rattachée à l’association l’EAC lboulevard
et chapeautée par Salah Malouli à qui l’on doit entre autres, les festivals reconnus à l’international Sbagha bagha (sbaghabagha.ma) et Jidar- toiles de rues (jidar.ma)

SALAH MALOULI – COMMISSAIRE DU PROJET

Titulaire d’un master en Gestion Culturelle de l’Université de Barcelone en 2007, Salah Malouli multiplie les projets de collaboration culturelle entre le Maroc et l’international. Installé à Barcelone depuis 2005, Il a collaboré avec, entre autres, le Centre de Culture Contemporaine de Barcelone (CCCB), le LABoral, Centre d’Art et de Création Industrielle (Gijón), le Musée Picasso (Barcelone), le Festival Pixelache (Helsinki), Le centre artistique Perte de Signal (Montréal) etc. Directeur artistique du SbaghaBagha Street Art Festival (Casablanca) depuis 2013 et du Festival JIDAR, Toile de Rue (Rabat) depuis 2015, Salah Malouli est également à l’origine de nombre de projets et de manifestations en lien avec la culture urbaine, entre autres le projet Street Art Caravane (Youssoufia, Safi, Ben guérir) en 2016 en collaboration avec le British Council et la fondation OCP.

L’ASSOCIATION EAC- L’BOULVART

EAC-L’Boulvart (Education artistique et culturelle) est une association à but non lucratif qui milite pour la promotion et le développement des musiques actuelles et de la culture urbaine au Maroc. Elle organise depuis 1999 des activités autour de la découverte et de l’accompagnement de la jeune sce`ne alternative par l’organisation de concerts, formations, ateliers, rencontres et festivals (L’Boulevard, Le Tremplin, le BoulevarDoc…). En 2010, l’association a ouvert le Boultek, premier centre de musiques actuelles au Maroc. L’association est également éditrice de L’Kounache, magazine consacré à la création urbaine et alternative, toutes disciplines confondues

L’ASSOCIATION EAC- L’BOULVART

EAC-L’Boulvart (Education artistique et culturelle) est une association à but non lucratif qui milite pour la promotion et le développement des musiques actuelles et de la culture urbaine au Maroc. Elle organise depuis 1999 des activités autour de la découverte et de l’accompagnement de la jeune sce`ne alternative par l’organisation de concerts, formations, ateliers, rencontres et festivals (L’Boulevard, Le Tremplin, le BoulevarDoc…). En 2010, l’association a ouvert le Boultek, premier centre de musiques actuelles au Maroc. L’association est également éditrice de L’Kounache, magazine consacré à la création urbaine et alternative, toutes disciplines confondues

FUTURA 2000 – USA

Pionnier de la rencontre du graffiti et de l’art contemporain, Futura était connu dès les années 70 pour son approche radicale de la rue, introduisant l’abstraction dans une discipline entièrement basée sur la lettre (l’art épistolaire)

Son travail a attiré l’attention dans les années 1980, Futura, alors Futura 2000, s’est trouvé au sein d’un mouvement artistique plus large qui comprenait entre autres que des artistes comme Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, ou encore Julian Schnabel. Entièrement autodidacte dans ce qu’il appelle « L’école du métro » Futura a été comparé à Kandinsky et Klee pour sa maîtrise des couleurs, du mouvement et des lignes ; et ses amis Basquiat, Kenny Scharf et Rammellzee pour leurs progressivité et leurs pertinence actuelles.

Radicale à l’époque, sa méthodologie peut maintenant être considérée pendant des décennies comme quelque chose de complètement pure. Comparé aux nombreux artistes de rue qui se sont succédé depuis, le travail de Futura se distingue toujours par sa subtilité, son utilisation de l’espace blanc et sa qualité élémentaire. L’artiste sait que tout ce qu’il faut – comme à ses débuts – ce sont des nuages de couleur primaire, des mouvements saisissants et des figures habiles avec une bombe aérosol. Sa perspicacité et sa compétence l’ont gardé pertinent pendant plus de 40 ans sans aucun signe de ralentissement, et ses successeurs n’ont pas encore égalé les lignes d’aérosols de Futura, qui sont d’une finesse incroyable.

GHIZLANE AGZENAI – MAROC

Tangéroise de naissance, Casablancaise de cœur et Citoyenne du monde de par son art, Ghizlane Agzenaï a développé au fil des années un style artistique reconnaissable au premier coup d’œil. Des formes géométriques et des couleurs qui transportent l’œil dans une dimension métaphysique où chacun peut laisser libre cours à l’expression de ses émotions. Une dimension où chaque ligne, chaque angle, chaque nuance et chaque entrelacement peut être interprété à l’infini au gré de la sensibilité de chacun.

Les œuvres de Ghizlane Agzenaï, se déclinent sur autant de matériaux, de supports et de formats que son imagination le lui dicte : murs, bois, carton, papier, toile, électricité, métal…. Les possibilités sont infinies et chaque idée aboutie est pensée comme un totem offert au monde, pour apporter de bonnes ondes et de la positivité dans ce monde.

GHIZLANE AGZENAI – MAROC

Tangéroise de naissance, Casablancaise de cœur et Citoyenne du monde de par son art, Ghizlane Agzenaï a développé au fil des années un style artistique reconnaissable au premier coup d’œil. Des formes géométriques et des couleurs qui transportent l’œil dans une dimension métaphysique où chacun peut laisser libre cours à l’expression de ses émotions. Une dimension où chaque ligne, chaque angle, chaque nuance et chaque entrelacement peut être interprété à l’infini au gré de la sensibilité de chacun.

Les œuvres de Ghizlane Agzenaï, se déclinent sur autant de matériaux, de supports et de formats que son imagination le lui dicte : murs, bois, carton, papier, toile, électricité, métal…. Les possibilités sont infinies et chaque idée aboutie est pensée comme un totem offert au monde, pour apporter de bonnes ondes et de la positivité dans ce monde.

YASSINE BALBZIOUI – MAROC

Yassine Balbzioui est un artiste plasticien pluridisciplinaire marocain. Né en 1972, qui suit depuis les 90’s différents enseignements artistiques. Son travail se développe autour de différents axes. Essentiellement peintre et dessinateur, il développe, dans une veine néo expressionniste, une production d’une grande richesse formelle et sémantique, dans laquelle la représentation de l’humaine animalité, le plus souvent sous le couvert du masque, croise les notions de dérision, de l’idiotie, du grotesque, appréhendés comme postures artistiques

MEHDI ZEMOURI – MAROC

Cet artiste peintre marocain et street artiste natif de Meknès et installé à Tanger, voit depuis quelques temps son nom associé au street art. Notamment à travers une participation au festival Jidar- toiles de rue à Rabat ou encore Sbagha Bagha à Casablanca autant pour le street art que l’art contemporain. Il s’est fait un nom en explorant plusieurs mediums sur lesquels il décline son identité artistique inspirée. S’il s’intéresse de plus en plus à la peinture sur toile, il n’hésite pas à sonder d’autres supports aussi variés que le bois ou le métal.

MEHDI ZEMOURI – MAROC

Cet artiste peintre marocain et street artiste natif de Meknès et installé à Tanger, voit depuis quelques temps son nom associé au street art. Notamment à travers une participation au festival Jidar- toiles de rue à Rabat ou encore Sbagha Bagha à Casablanca autant pour le street art que l’art contemporain. Il s’est fait un nom en explorant plusieurs mediums sur lesquels il décline son identité artistique inspirée. S’il s’intéresse de plus en plus à la peinture sur toile, il n’hésite pas à sonder d’autres supports aussi variés que le bois ou le métal.

IRAMO SAMIR – MAROC

Ce jeune artiste discret, né à Rabat, se distingue par un univers pictural humaniste. Il commence par du dessin et de la peinture sur divers supports, expose des visages sous leur jour le plus réaliste, avant d’y apporter des touches graphiques plus hypnotiques… Sa maîtrise des expressions faciales, rides, textures et touches identitaires le pousse à déplacer son travail sur les murs. Ses dessins en ornent aujourd’hui plusieurs au Maroc. Le plus connu fait partie d’une fresque murale collective géante sur l’une des avenues principales de Casablanca.

ED ONER – MAROC

Né à Casablanca, où il suit une formation en graphisme après un baccalauréat en arts appliqués, Mohamed Touirs, aka Ed Oner, se fait depuis près de 6 ans un véritable nom dans le street art national. Mêlant de plus en plus le dessin à ses lettrages, il compte plusieurs participations à des évènements de street art de renom au Maroc. En constante exploration de divers univers graphiques et esthétiques.

ED ONER – MAROC

Né à Casablanca, où il suit une formation en graphisme après un baccalauréat en arts appliqués, Mohamed Touirs, aka Ed Oner, se fait depuis près de 6 ans un véritable nom dans le street art national. Mêlant de plus en plus le dessin à ses lettrages, il compte plusieurs participations à des évènements de street art de renom au Maroc. En constante exploration de divers univers graphiques et esthétiques.