Description du projet
Née en Italie, Anila Rubiku a étudié à l’académie des Arts de Tirana puis à la l’académie Brera à Milan. En 2014, elle est primée par le Foreign Policy Magazine et le département d’état aux Etats Unis comme l’une des grands « Global Thinkers » et est nominée la même année par la Fondation des Droits Humains.
Son œuvre, pluridisciplinaire, est intimement liée aux questions sociales et politiques. Entre poésie, humour et ironie, son œuvre s’emploie à mettre en avant les modalités psychologiques et sociales qui régissent la société contemporaine. De la dictature à l’amour, elle explore différentes thématiques, toujours dans une perspective de dénonciation et d’empathie.
Produit à la suite d’ateliers auprès de femmes incarcérées pour avoir tuer leur mari violent, Defiant Portraits #1-12 offre la représentation abstraite de leur destins. Sous la forme fenêtres à barreaux, Anila Rubiku dépeint sa vision des personnalités féminines rencontrées, s’affranchissant des dictats de la figuration pour offrir le portrait abstrait d’un contexte autant que d’une personnalité.
2019
Living in the Mediterranean
IVAM (Istitut Valencia D’Art Modern), Valence, Espagne.
2018
The consequences of Love
Kyro Art Gallery, Pietrasanta, Italie.
2016
T’Ain’t Nobody’s Business if I Do
KZygote Press Gallery, Cleveland (OH), Etats-Unis.
2012
The best of times, the worst of times. Rebirth and apocalypse in contemporary art
Kiev International Biennale of Contemporary Art, Kiev, Ukraine.
2011
Geopathies, 54th International Art Exhibition Venice Biennale
Albanian Pavilion, Venise, Italie.
Studio
Oeuvres
Les Femmes : la Justice et la Loi
En Octobre 2013, Anila Rubiku et le psychologue Dr. Jeffrey Adams, ont travaillé avec des femmes prisonnières à la prison 325 à Tirana, Abanie.
Ces femmes étaient en prison pour avoir assassiné leurs maris après des années d’abus physique et mental. L’artiste a demandé aux femmes de dessiner expérience de la loi, de la justice, de leurs maris et de la place des femmes dans la société moderne albanaise.
Ce que vous voyez ici constitue les portraits, faits par l’artiste, de ces femmes : en aquarelles, broderies et grilles de fer.
Le projet fut publié à Tirana et certaines de ces femmes furent libérées à sa suite. Ces dernières sont représentées par les portraits brodés.