Description du projet

Biographie

Black Square

Vit et travaille à Londres et Milan

Biographie

Black Square

Vit et travaille à Londres et Milan

Fondée en 2014 et basée à Londres et à Milan, BLACK SQUARE est une plate-forme ouverte dédiée à la forme et à l’espace. À Londres, BLACK SQUARE est dirigée par Maria Giudici. Diplômée de la Delft University en 2014, L’architecte collabore avec les agences BAU Bucharest, Donis et Dogma de 2005 à 2011 avant de rejoindre l’Architectural Association School of Architecture (AA School of Architecture) et le prestigieux Royal College of Art de Londres où elle enseigne actuellement.

BLACK SQUARE caractérise son identité par le motif universel et abstrait du carré noir, à la fois icône et forme polysémique. Centre de recherche et de questionnement, la plateforme produit autant de livres et workshops que de projet architecturaux.

Produit pour le Biennale d’Architecture d’Orléans en 2017, Black Blocs interroge l’iconoclasme au travers des incidences qui se produisent entre la forme et l’image. Face à l’impossibilité de reproduction, reste ce qui fait bloc : la densité d’un souvenir perdu et l’admission inévitable que ce qui nous reste est encore à explorer.

2017

Marcher dans le rêve d’un autre – Biennale d’Architecture d’Orléans

Frac Centre-Val de Loire, Orléans, France.

2017

Everything out the Door

CAMPO, Rome, Italie.

2016

Nothing left to design

CAMPO, Rome, Italie.

2016

The Supreme Achievement

CAMPO, Rome, Italie.

Studio

Oeuvres

« Tenter de trouver la forme dans les mots et dans des objets noirs ne pouvant être reproduits, c’est se mettre au défi de renier notre culture visuelle, une culture qui est extrêmement dépendante des figures et des images.  Les mots et les objets peuvent-ils, à partir de contes anciens, donner naissance à de nouvelles icônes ?  Peut-on reconnaître la forme dans quelque chose qui ne peut être vu ?

Art, politique et religion partent régulièrement en guerre contre la figure, toujours avec pour fondement un paradoxe : celui du retour à une table rase censée incarner un nouveau départ. En célébrant un supposé vide originel, l’iconoclasme représente une forme de nostalgie, sans doute la seule forme honnête de nostalgie qu’on puisse imaginer. En fait, si la nostalgie correspond au désir ardent d’un retour, il devrait être évident qu’on ne peut jamais rentrer chez soi, car l’homme est par nature une créature déracinée, sans aucun habitat spécifique. Face à l’impossibilité du retour, la nostalgie, plutôt que de nous faire reculer, nous pousse un peu plus en avant. Lorsque le catalogage compulsif des images du passé est interdit, la nostalgie ne revient plus qu’à admettre que ce que l’avenir nous réserve reste encore à explorer.

*L’orthographe est une référence intentionnelle aux groupes anarchistes du même nom. »

Extrait de la Note d’intention publiée à dans le catalogue Marcher dans le rêve d’un autre, Biennale d’Architecture d’Orléans, 2017, p.168