Description du projet

Biographie

Brigitte Mahlknecht

Née en 1966 à Bolzano, Italie.

Vit et travaille à Vienne, Autriche.

Biographie

Brigitte Mahlknecht

Née en 1966 à Bolzano, Italie.

Vit et travaille à Vienne, Autriche.

Après avoir suivi une école technique dans sa ville natale, Brigitte Mahlknecht part étudier la peinture à Vienne où elle vit maintenant depuis plusieurs années. Sa formation s’est construite autour de différents séjours à New York, Berlin et Mexico et de confrontations, amitiés et collaborations avec des poètes expérimentaux et architectes visionnaires.

Sa pratique s’inspire de la représentation graphique de processus et de la géométrie présente dans les représentations visuelles de structures spatiales du XIXème et XXème siècles. Brigitte Mahlknecht utilise ainsi le dessin comme un processus cognitif plutôt que comme art mimétique. Elle y interroge l’espace en tant que lieu d’expériences, sujet philosophique, état psychique et lieu de convergences poétiques et politiques.

Produit exclusivement pour la Biennale de Rabat, Invisible Worlds constitue un dessin monumental à main levée peint au mur. L’œuvre se fait la trace d’une errance volontaire, dont la dimension inconnue, loin d’effrayer, devient source de création.

2018

The Projective Drawing

Austrian Cultural Forum, New York, Etats-Unis.

2017

Künstlerbücher für Alles

Weserburg / Museum für Moderne Kunst, Brême, Allemagne.

2016

LEICHTSCHWER

Markhof 2, Vienne, Autriche.

2014

Agora & Gabe, Gespenster der Gastfreundschaft,

Miet – National Bank of Greece Cultural Foundation, Thessalonique, Grèce.

2012

Who´s your neighbor, migration is natural

Tricky Women Film Festival, Vienne, Autriche.

Portrait

Oeuvres

Invisible Worlds
2019
Peinture murale
Acrylique
Dimensions variables
Courtesy de l’artiste
Photographer: Ferdinand Cibulka and Christine Mahlknecht

Invisible Worlds

 

« Invisible Worlds ou Mondes invisibles est un dessin au pinceau à main libre réalisé directement sur le mur et basé sur des dessins au crayon effectués au fil des ans, principalement lors de voyages. Il se compose de réseaux de lignes, rappelant des cartes mais n’ayant aucune relation discernable avec des lieux existants, il n’est donc pas un exercice de cartographie, ni de transmission d’informations. Les images sont issues de l’interaction entre le processus de l’errance dans des lieux jusque-là inconnus et le dessin automatique. Certains étaient des croquis créés pendant les vols de nuit, en admirant d’en haut les villes et les villages délimités par leurs lignes de lumières s’étendant dans l’obscurité sans direction précise. Le travail concerne la façon dont nous nous déplaçons dans le monde et la façon dont les différents endroits se chevauchent dans nos souvenirs.

 Le dessin est un moyen d’atteindre la base, en combattant le sentiment de désorientation dans un monde étrange. Le paysage dessiné constitue une deuxième couche superposée sur le paysage réel. Des concepts illisibles générés par des mouvements d’écriture s’entremêlent avec le dessin, des mots que j’ai recueillis et conservés jusqu’au moment venu de les disséminer dans le dessin.

L’agrandissement du dessin pour recouvrir plusieurs murs crée l’impression d’un panorama.
Le spectateur est obligé de tourner son corps pour distinguer le tout. Ce qu’ils voient est simultanément ouvert à l’interprétation et rien de spécifique, c’est à la fois quelque chose et rien. Pour être capable de lire l’œuvre, d’y entrer, le spectateur doit puiser dans son propre contexte. »

B.M