Description du projet

Biographie

Diana Al-Hadid

Née en 1981 à Alep, Syrie.

Vit et travaille à Brooklyn (NY), Etats-Unis.

Biographie

Diana Al-Hadid

Née en 1981 à Alep, Syrie.

Vit et travaille à Brooklyn (NY), Etats-Unis.

Née en Syrie, Diana Al-Hadid emménage à Cleveland (Ohio, Etats-Unis) à l’âge de cinq ans. Elle intègre en 2003 la Kent State University où elle étudie les Beaux Arts avant d’être admise en 2005 à la Virginia Commonwealth University et d’obtenir son Master en Sculpture.

Souvent monumentales, les œuvres de Diana Al-Hadid se composent de matériaux divers (plâtre, fibre de verre, bois, peinture etc.) pour composer des sculptures à la fois denses et éthérées. Entre prouesse technique et illusion, elles se font le portrait d’une société dont l’ambition révèle la fragilité. Architectures renversées, édifices ruinés, structures abimées, chacune de ses œuvres évoque une beauté fragile mise en péril par sa propre démesure.

Smoke Screen, présentée à cette occasion, constitue l’aboutissement d’un procédé unique inventé par l’artiste pour sa série d’œuvres sur panel. Au croisement de la tapisserie et de la fresque, l’écran, monumental et franchissable, devient la matérialisation d’une frontière obscure entre passé et futur, fragilité et puissance, tendresse et subversion.

2018

Delirious Matter

Madison Square Park Conservancy, New York (NY), Etats-Unis

2017

Diana Al-Hadid : Liquid City

San José Museum of Art, San José (CA), Etats-Unis

2016

Diana Al-Hadid : Phantom Limb

The Art Gallery at New York University, Abu Dhabi, Emirats Arabes Unis

2014

Diana Al-Hadid : The Fates

Palais de la Sécession, Vienne, Autriche

2011

Lost Paradise

Marianne Boesky Gallery, New York (NY), Etats-Unis

Studio

Oeuvres

Smoke Screen
2015
Sculpture
Polymère, gypse, fibre de verre, acier, feuilles d’or, plâtre
289,6 x 914,4 x Variables cm
Courtesy de l’artiste et de Marianne Boesky Gallery, New York et Aspen

Mes séries d’œuvres sur panel sont des compositions en différentes couches de fibre de verre et gypse, elles suivent un procédé unique qui se situe, selon sa propre description, entre la fresque et la tapisserie. Ce processus, entièrement additif, débute par une image peinte vaguement à l’envers par différentes couches contre une surface puis soudées ensemble par le dos. Dans ce sens, il est ici possible de dire que la peinture vient avant la toile. Leurs inconsistances naturelles et imperfections organiques expriment la rigueur manuelle du procédé de l’artiste. Smoke Screen est un mur de neuf mètres composé par une imagerie combinant paysages et portraits de divers maîtres anciens. L’œuvre constitue ma première exploration d’un mur franchissable, offrant l’opportunité de traverser un plan pictural ou un seuil entre un passé distant et une frontière obscure.