Un soir de printemps à Rabat, autour d’une table, est née l’idée d’un projet passionnément enthousiasmant : faire du magazine Diptyk l’une des artistes de la biennale de Rabat. Ainsi a commencé à germer un objet éditorial qui se souviendrait de la biennale avant même qu’elle ait eu lieu.

Les journalistes y écriraient comme des artistes. Ils y diraient ce qu’ils ne disent jamais, et parleraient avec les mots des autres pour pouvoir dire l’essentiel. Les artistes proposeraient des images qui ne seraient pas celles qu’elles exposent, pour dire « Un instant avant le monde ». Cet objet éditorial prendrait la forme d’un atlas qui serait un livre, un livre qui n’en serait pas un, pour parcourir les territoires de la biennale que sont la nostalgie des déséquilibres, la relation par l’errance et la tendresse subversive.

Le fruit de ce dialogue réunit le commissaire général Abdelkader Damani, la directrice de publication Meryem Sebti, la responsable de projet Marie Moignard, la directrice artistique Zahra Sebti, les contributrices et contributeurs Fatima-Zahra Lakrissa, Emmanuelle Outtier et Olivier Rachet, dans un appel à un voyage immobile, un labyrinthe de pages à emprunter.

Un instant avant le monde, solitude interrompue d’une biennale

Un projet éditorial d’Abdelkader Damani en collaboration avec Diptyk – les Editions Art en Stock,

avec le soutien de la Fondation Nationale des Musées et l’Académie Royale du Royaume.