Description du projet
Fondé en Tunisie en 2018 par Sadika Keskes, artiste Tunisienne de renommée, et en étroite collaboration avec des artistes de tous bords, dont Houda Ghorbel la directrice artistique de l’Émouvance, l’ « Émouvance des Émouvants » est un nouveau courant d’art Africain, qui se veut également courant d’« Aire » (ère) artistique, fluide et ouvert à toute personne s’identifiant à ses principes.
Ce courant se fixe comme priorité immédiate de démocratiser l’Art et la Culture à travers la mise en place d’un processus d’idéation innovant, qualifié d’« idéaction », consistant à ne produire que des œuvres collectives. L’aboutissement suit un cheminement où toutes les énergies créatrices s’allient et transcendent l’espace-temps pour ouvrir une dynamique attachée à des inspirations universelles, dont les émotions s’établissent en matières nourricières.
Le mouvement présente ici deux œuvres : Femmes en paix et Fenêtre du Beau sur Jardin. Figurant chacune des corps féminins nus, les deux peintures envisagent la représentation du Beau et de la Paix, dans une illustration sensuelle, à la fois cachée et découverte, du corps féminin.
2019
Art Cœur de Paix
Galerie Alain Nadaud, Gammarth, Tunisie.
2019
L’Être est. Le mien est vivant.
Performance présentée à Segou, Tozeur et Tunis, Mali/Tunisie.
2019
Fenêtre ouverte sur l’être
Segou’Art, Ségou, Mali.
2018
À l’envers du temps
Cité de la Culture, Tunis, Tunisie.
2018
Racines d’Art-en-ciel
Performance aux frontières algéro-tunisienne, Le Kef, Tunisie.
Portrait
Fenêtres du Beau sur Jardin
« La photo fragmentée en carrés subtilisés par la finesse de la dentelle expose quatre êtres dépourvus d’artifices, déployant leurs vulnérabilités à la lumière et abolissant, ainsi, toute forme de peur. Dans une longue étreinte avec leur profonde nature, elles sont élevées aux rangs de déesses par le rite de la peinture.
De la puissante présence de l’être de chaque femme, dévoilée par la transparente beauté, l’être de l’œuvre jaillit inéluctablement en cataclysme, absorbant les regards-‐miroirs. Le dialogue secret sur le pouvoir de création s’installe du derme à l’épiderme.
Dans l’œuvre, la mise à nu est totale, exprimant une ferme volonté de se libérer et de récupérer l’être et son pouvoir de création, particulièrement par les femmes, génitrices d’évolution.
L’univers où fleurit une créativité foisonnante n’a plus de place pour les noirceurs et moins encore pour l’obscurantisme exacerbé et éphémère. »
« Consacrées en efflorescence sans âges, cinq énigmes se jouent de la lumière et se laissent pénétrer, avec grâce, par la ferveur du feu sacré. Dans une contredanse atemporelle et un va-‐et-‐ vient allègre, le rouge tisserand croise les nuances tramées de gris et de noirs, réconciliant la beauté avec la matière-‐émotions,
A leurs sillages, des ombres couleur-‐silence à l’influx éloquent infligent leur chaleur à l’être en éveil qui, lucide au dedans, s’empare des champ tissés du possible, révélant les corps jetant le trouble exubérant, celui de la paix. »