Description du projet
Après un diplôme en science de l’architecture à l’Ecole Polytechnique de Milan, Giovanna Silva complète sa formation par une maitrise en anthropologie culturelle, ethnologie et ethnolinguistique à la Università Ca’ Foscari de Venise. De 2005 à 2007, elle collabore avec le magazine Domus avant de devenir l’éditrice photographique de la revue Abitare.
Aujourd’hui artiste photographe, elle dresse le portrait de milieux urbains, s’appuyant sur ses connaissances en sciences sociales pour capturer l’identité propre des territoires. En s’attachant à l’influence de la situation politique et sociale sur le territoire, Giovanna Silva met en lumière la réalité vécue des villes et s’intéresse espaces du quotidiens, rendus quasiment invisibles par l’habitude.
Avec une série de photographies grands formats, l’artiste immortalise, entre réalité et représentation, les architectures modernistes et les enseignes de magasins pour donner à voir Rabat comme espace de narration. Poursuivant sa recherche.
2016
Assulā
The Workbench International, Milan, Italie.
2014
Nightswimming
International Architecture Exhibition, Biennale de Venise, Venise, Italie.
2013
900km Nile City
5th International Architecture Biennale Rotterdam, Rotterdam, Pays-Bas.
2013
Desertmed
Museo di Villa Croce, Gênes, Italie.
2012
Collaborations, San Rocco Magazine
International Architecture Exhibition, Biennale de Venise, Venise, Italie.
Studio
Oeuvres
J’ai une passion pour les voyages, les promenades et la photographie de paysages. J’ai exploré Rabat avec une attitude détachée, voyant les nuances de la vie quotidienne, flânant dans les rues et essayant d’enregistrer tout ce qui se passait autour de moi. Mes recherches se concentrent sur la ville et sont en même temps répandues autour d’elle, créant un fort contraste entre la réalité et sa représentation.
Des architectures, des paysages, ainsi que des écritures et des couleurs créent mes images, construisant souvent un jeu de références ironique entre les photographies. Mon attention est attirée tour à tour par les architectures modernistes, les entrées, les vitrines, la typographie des enseignes des magasins, etc. En conséquence, les photographies existent principalement en tant qu’œuvres collectives, non seulement à cause du récit qu’elles partagent mais aussi à cause de leurs singularités.
La vidéo fonctionne avec les photographies, – où seuls les bruits et les mouvements mineurs peuvent être entendus ou vus – et raconte la vie quotidienne. De la même manière, chaque vidéo existe seule mais, affichée à côté des autres, représente une connaissance très personnelle de la ville de Rabat.