Description du projet

Biographie

Habiba Djahnine

Née en 1968 à Béjaïa, Algérie.

Vit et travaille à Timimoun, Algérie.

Biographie

Habiba Djahnine

Née en 1968 à Béjaïa, Algérie.

Vit et travaille à Timimoun, Algérie.

Poétesse, écrivaine, documentariste, programmatrice de films, pédagogue, Habiba Djahnine participe régulièrement à l’animation de colloques et conférences, à la rédaction d’articles de recherche dans des revues spécialisées et des ouvrages collectifs, et à la création et la coordination de projets culturels. En 2012 elle est lauréate du prix international de la Fondation Prince Claus (Pays-Bas) pour l’ensemble de son travail.

L’artiste semble construire ses actions en harmonie avec l’évolution de sa pensée, alliant un esprit pratique, une réflexion méthodique et une sensibilité ouverte à l’altérité.

Pour la Biennale de Rabat, elle rassemblera, au côté de Hania Chabane et de Celle qui manque, une cartographie visuelle des manifestations récentes en Algérie, contant le récit d’un combat pour la liberté et la démocratie. Dans l’Espace des Libertés, son film Lettre à ma sœur raconte les circonstances de l’assassinat de sa sœur Nabila Djahnine présidente de l’association « Thighri N’tmettouth » (Cri de femme).

2019

D’un désert

Durée : 20 minutes

2011

Avant de franchir la ligne d’horizon

Durée : 64 minutes

2010

Retour à la montagne

Durée : 51 minutes

2014

Les Palmiers Sauvages

Création au Théâtre de Vidy-Lausanne, Lausanne, Suisse.

2009

Autrement citoyen

Durée : 55 minutes

2006

Lettre à ma sœur

Durée : 77 minutes

Studio

Oeuvres

« Lettre à ma soeur » raconte les circonstances de l’assassinat de ma sœur Nabila Djahnine présidente de l’association « Thighri N’tmettouth » (Cri de femme), Nabila a été assassinée le 15 février 1995 à Tizi-Ouzou, une ville de Kabylie, à cent kilomètres d’Alger. En 1994 Nabila m’écrit une lettre, elle me raconte l’escalade de la violence, la répression, les assassinats, les espoirs si maigres et son désarroi face à l’action quasi impossible en ces années de plomb. J’étais alors partie vivre pour quelque temps dans une ville du Sahara Algérien. Dix ans après l’assassinat de Nabila je retourne sur les lieux pour faire ce film et raconter ce qui s’est passé, voir ce qu’est devenue Tizi-Ouzou, que sont devenus les gens, les questionner, leur demander pourquoi l’assassinat et le massacre de civils, sont devenus l’unique réponse au conflit qui oppose les Algériens ? Pourquoi le dialogue est-il devenu impossible ?